Conduire un scooter 50 cm 3 avec le permis B : est-ce possible ?

Le permis B est une catégorie de permis de conduire qui autorise la conduite des voitures, des camionnettes et autres véhicules légers dont le poids est en dessous de 3,5 tonnes. Ce type de permis autorise également la conduite de certains engins à 2 roues. Le scooter 50 cm 3 en fait-il partie ?

Un détenteur de permis B est-il autorisé à conduire un scooter 50 cm 3 ?

Les véhicules sont entretenus avec de l’huile moteur pour voiture ; ce qui permet la dureté et la résistance du moteur. En dehors des véhicules autorisés par le permis B, certains engins 2 roues et 3 roues peuvent être conduits. Cette catégorie de permis de conduire offre la possibilité de conduire un scooter. Mais il est important de savoir que cela se fait suivant des conditions précises. Notez que c’est normalement le permis A qui autorise la conduite des motos légères.

Quelles sont les conditions pour qu’un possesseur de permis B conduise un scooter ?

Au prime abord, il est important de savoir qu’il existe deux types de scooters. Vous retrouverez :

  • Le scooter 50 cm 3 ou 50 CC ;
  • Le scooter 125 cm 3 ou 125 CC.
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Par ailleurs, la conduite de chacun de ces scooters électriques avec le permis B doit respecter une condition bien définie. 

Condition pour conduire un scooter 50 cm 3 avec le permis B

Si vous avez récemment obtenu votre permis de conduire et que vous n’avez aucune expérience en ce qui concerne la conduite des deux roues, alors la condition est simple. Vous devez nécessairement suivre une formation pratique de 7 heures avant de conduire un scooter 50 cm 3. Cette formation est obligatoire et compte pour une équivalence de permis de conduire.

Cette formation obligatoire était dispensée en 3 heures auparavant avant l’année 2011. C’est à partir de cette année que la durée de la formation est passée à 7 heures. Ainsi, les personnes ayant déjà suivi la formation de 3 heures avant 2011 ne sont plus concernées. Les structures à même de dispenser cette formation sont une moto-école, une école de conduite ou une association agréée. Ladite formation se compose de 3 modules :

  • Une formation théorique de 2 heures pour développer les thématiques de la sécurité routière ;
  • Un module pour appréhender les caractéristiques du véhicule ;
  • Une conduite de 3 heures en circulation qui fait office de situation réelle sur la voie publique.

En cas de vérification, vous devez présenter votre permis B, l’attestation de formation ou le justificatif qui prouve l’antériorité de la conduite d’un engin à 2 ou 3 roues motorisées. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de payer une amende dont le montant est compris entre 38 euros et 135 euros.

Condition pour conduire un scooter de plus de 50 cm 3

Dans ce cas précis, vous devez attendre deux ans avant de prétendre à la conduite d’un scooter de plus de 50 CC. Vous devez également suivre la formation obligatoire de 7 heures. Cette formation peut être suivie dès le mois précédent la date d’anniversaire des 2 ans de votre permis B.

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En gros, à la question « Peut-on conduire un scooter 50 cm 3 avec le permis B ? », nous pouvons répondre « Oui ». Mais cela se fait à condition de suivre une formation obligatoire de 7 heures à l’issue de laquelle une attestation est remise. 

Assurance moto 50 : l’autre exigence à ne surtout pas oublier

Permis B, attestation de formation, justificatif en règle… En cas de contrôle, les documents à fournir ne laissent pas beaucoup de marge d’erreur. Et si l’un d’eux vient à manquer, la sanction est immédiate. Mais au-delà de ces papiers bien connus des conducteurs, la souscription d’une assurance moto 50 cm³ est une autre obligation qui peut, elle aussi, vous exposer à des sanctions sérieuses si elle n’est pas honorée.

Trop souvent reléguée au second plan, cette couverture n’a pourtant rien d’accessoire. Non seulement elle est imposée par la loi, mais elle conditionne aussi votre tranquillité au quotidien. Incluse dans toutes les formules, la responsabilité civile couvre les dommages causés à autrui. Mais quid des dégâts occasionnés sur votre propre scooter, ou des blessures que vous pourriez subir vous-même ? Pour ça, il faut viser plus large.

Certaines formules d’assurance intermédiaires intègrent la garantie vol et incendie, très utile si votre scooter dort dehors. Les versions tous risques couvrent également les dommages matériels, même en cas d’accident responsable. Mais attention aux exclusions. Stationnement dans un lieu non sécurisé, absence d’antivol agréé, usure prématurée… chaque clause compte. Pensez aussi à regarder les franchises, car une belle promesse d’indemnisation peut vite s’évaporer si 20 % des frais restent à votre charge.

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Adapter son contrat d’assurance à son usage de la moto, et non l’inverse

Le choix d’un contrat d’assurance ne doit jamais se faire à l’aveugle. Si vous roulez tous les jours, optez pour une garantie corporelle du conducteur renforcée. Si vous circulez principalement en zone urbaine, notez que l’assistance 0 km et la prise en charge rapide en cas de panne peuvent vous éviter de nombreuses déconvenues. Certaines options, comme la protection juridique, sont aussi précieuses pour être accompagné en cas de litige après un accident.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous adresser à un assureur spécialisé dans les deux-roues afin de bénéficier d’une formule conçue pour coller à votre réalité (jeune conducteur, usage occasionnel ou régulier, stationnement en extérieur…). Chaque profil peut en effet trouver une protection sur mesure, sans payer pour des garanties inutiles.

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